Cachet en bronze argenté, en forme de buste de l'empereur Napoléon Ier en uniforme portant son bicorne et sa plaque de l'Ordre de la Légion d'honneur, le sceau de forme ronde en bronze doré gravé en intaille d'un double A entrelacé d'un F pour Achille Fould.
Très bon état.
Époque Second Empire, vers 1850.
Cachet au dos du fondeur "E. Jullien / rue Pasquier".
H. 6,1 cm.
Achille Marcus FOULD (1800-1867), ministre des Finances puis ministre d'État de l'empereur Napoléon III.
Achille Marcus FOULD (1800-1867), issu d’une illustre famille de banquiers. Il est d’abord conseiller général de Tarbes en 1839, député des Hautes-Pyrénées en 1842, député de la Seine en 1848, puis Ministre des Finances de la Deuxième République et du Second-Empire sous Louis-Napoléon Bonaparte, entre 1849 et 1867. Achille Fould est le fondateur en 1852 avec les frères Pereire du Crédit mobilier, qui marque l’essor des innovations financières lancées par les grandes banques d’affaires de la seconde révolution industrielle en France. Très libéral avec le monde bancaire dès son ministère sous la IIe République, il favorise le développement de ces échanges financiers et de la spéculation sous le Second Empire. Il s’oppose aux projets d’impôt sur le revenu et mène une politique budgétaire dont l’objectif était de limiter les dépenses. C’est pourquoi il décide le rétablissement du vote du budget par section, et non plus par ministère. Il demande en 1861 la suppression de la possibilité donnée aux ministres d’inscrire sans vote des crédits supplémentaires.
Il est enfin ministre d’État de 1852 à 1860 durant le Second Empire. Il devient alors le second personnage du pays après l’Empereur et l’intermédiaire obligé entre les ministres ou les assemblées, et le souverain. Son influence auprès de Napoléon III et son rang de ministre d’État lui permettent d’intervenir dans tous les domaines de la politique du Second Empire, et en particulier dans celui de l’économie et des finances. Il se retrouve notamment en charge de l’administration générale des
revenus de la Couronne et des institutions à caractère culturel, ce qui l’amène à diriger notamment l’aménagement du Louvre.