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SOPHIE LIÉNARD (1801-1845)
SOLD
SOPHIE LIÉNARD (1801-1845)
PORTRAITS DU ROI LOUIS-PHILIPPE & DE LA REINE MARIE-AMÉLIE
SOLD
Object N° 1731

Rare paire de plaques ovales peintes sur porcelaine, signées à droite « Sophie Liénard », représentant le roi et la reine des Français en buste, de trois-quarts à droite, inspirées des portraits en pieds de Franz-Xaver Winterhalter conservés au Château de Versailles, avec de légères variantes.

Très probablement par la manufacture Rihouët & Lerosey (1824-1853), Paris, vers 1845 (sans marque apparente).

Conservées dans leurs cadres rectangulaires d'origine garnis de velours brun et ornements en cuivre.

Bon état général.

Plaques : H. 13,5 x L. 11 cm.

Cadres : H. 23 x L. 18 cm.

Provenance

- Fondation Napoléon.

- Vente Provenant de la Fondation Napoléon, Artcurial, 9 décembre 2019, lot 266.

Oeuvres en rapport

- Une plaque ovale de porcelaine figurant le roi Louis-Philippe par Sophie Liénard, légère variante de notre modèle, est conservée au Saint Louis Art Museum, Missouri (États-Unis).

- Une plaque ovale de porcelaine figurant la reine Marie-Amélie par Sophie Liénard, légère variante de notre modèle, signée par Lerosey au dos, vendue chez Christie's Londres, 25 mai 2004, lot 46 (12,548 GBP).

- D’autres plaques ovales en porcelaine par Sophie Liénard, figurant le roi, la reine, le duc et la duchesse d’Orléans, conservées dans des cadres en bronze doré et provenant de la vente Lawrence de 1914, sont aujourd'hui conservées dans des collections privées.

Historique

Sophie Liénard est une peintre miniaturiste travaillant sur porcelaine, établie à Paris, au 41 rue de Meslay, et active principalement entre 1842 et 1845. Beaucoup de ses portraits sont marqués au revers par la manufacture Rihouët & Lerosey, 11 rue de la Paix. Sa production se caractérise par une extrême finesse dans la maîtrise de cette technique si délicate de la peinture sur porcelaine où les couleurs vibrantes donnent à chacun de ses portraits une humanité et une présence transcendante. Sophie Liénard a exposé au Salon en 1841, 1842 et 1845 en présentant notamment, en 1845, le portrait du chambellan de S. S. Grégoire XVI, mais c’est surtout à travers les commandes des Orléans et ensuite des Bonaparte qu’elle s’est illustrée avec panache. Notre paire de portraits, de grand format, en est un des exemples les plus fameux, d’autant que l’artiste s'octroie une certaine liberté par rapport aux portraits habituels de Winterhalter.